Krys

La magie du Concept

Jeudi 1er juillet 2010 à 14:20

Chéri a son BTS muc 



P l a c e  à  l a  d é b a u c h e.*
 
 

                                                                                                                    *je serais bourrée ce soir.

Vendredi 25 juin 2010 à 8:52

Hier soir, j'ai été nommée Reine du talon haut (de dix centimètres),
par mes DEUX Biches, j'peux escalader avec, j'peux construire une cabane avec, traverser des forêts entières avec ...
Même s'ils sont bien trop grands.http://krys.cowblog.fr/images/tumblrl0b5biZWi81qac6sjo1500large.jpg
Et ce soir à 16h, départ pour Angers, petit week-end en amoureux.
Tout semblerai enfin aller parfaitement pour moi?

Mercredi 23 juin 2010 à 12:30

 

Sur le chemin du retour, en passant par le Louvre, j’étouffe. J’ai une envie soudaine d’aller me promener dans les jardins du Carrousel. Nous discutons à ce moment-là de notre vie d’enfants gâtés, trop de chablis m’est monté à la tête et je suis dans cet état d’esprit mourant où je déteste tout. Je marche, frissonnante, le regard errant sur les pavés, et je pense tout haut:
- On vit ... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore ... Chaque jour est l’inconsciente répétition du précédent: on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu’un d’autre, on sort ailleurs. Mais c’est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustrés pour l’éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu’on s’en fout. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l’inconnu. Du pire. Et puis qu’on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu’à ce que le sang gicle... On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l’amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut.
On tente de jouer avec la vie pour se faire croire qu’on la maîtrise.
On roule trop vite, on frôle l’accident. On prend trop de coke, on frôle l’overdose. Ca fait peur aux parents, des gènes de banquiers, de PDG, d’hommes d’affaires, qui dégénèrent à ce point là, c’est quand même incroyable.


Mardi 22 juin 2010 à 1:45

 C'est pas comme si on avait mangé une boîte entière de macarons.
<<  il en reste UN au frigo si vous voulez, ah mais non, tu l'as mangééé >>

(intégrer *ici* un sourire conjugual)

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Dimanche 20 juin 2010 à 16:01

Chers amis,

Nous sommes le 20 juin, un bilan, histoire de vous mettre au parfum ?


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- justement, Soeurette* m’a offert Burberry, mon bien-aimé parfum que je n’arrive pas à quitter depuis trois bonnes années.

- j’me suis fais plaisir, j’ai un nouveau venu dans mon sac à main (façon d’parler, mon sac est énorme), c’est un bébé-Longchamps  bleu et il casse la figure de tous vos porte-monnaie réunis.

- j’ai changé de formation, j’hésite entre un BTS Muc, un diététique (acceptée dans l’école mais galérage de l’employeur) et Professions Immo. HELP !

- pour demi-finir, j'regarde pas la coupe du monde pour occuper mes après-midi, mais j'espère trouver un contrat en alternance chez Lenôtre, d'ailleurs, la semaine prochaine, promis, j'vais à l'Eglise brûler un cierge pour mettre toutes les chances de mon coté. + Inscription à Notre-Dame, + vernis impeccable ...

- j’ai dix neuf ans et depuis, je crois que j’ai un taux d’alcool champagnesque stable, soit depuis le 03/06/10

- je vais me coucher, mon acuité visuelle frôle O, même si il est l'heure du goûter, je sais bien..


 

...

Vendredi 4 juin 2010 à 13:14

J'ai eu http://krys.cowblog.fr/images/ladygagatelephone3.jpgdix-neuf ans hier, j'ai eu soixante seize messages d'amis facebookiens de partout dans le monde qui m'ont souhaité plein de belles choses, une petite centaine d'euros de shopping, un short déniché chez Morgan® et tout plein d'autres trucs, Maman m'a payé le champagne (Ô, délicieux) et du coup, en bons consommateurs on a tout bu avec Chéri's family. Et puis j'ai trouvé un soulagement pour mes pieds, même qu'ils me remercient! Des ballerines hyper-conceptuelles, bleues électrique à accorder avec le vernis-que-j'ai-jamais-mis, ma petite pointure 35 dans des merveilles en 37, cherchez l'erreur...



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(un peu d'Beethoven ou pas?)


Bref, j'ai eu vingt-quatre heures de gloire, j'ai réussi à imposer Lady Gaga dans la voiture ("mais chéri, les chansons que tu veux, tu les mettras après, il est pas encore minuit") , j'ai eu des macarons de toutes les couleurs et j'ai vu LA fille qui est née le même jour que moi. Marynna (si j'étais lesbienne, je serai avec elle, n'en doutez pas!), c'est JUSTE l'amour de ma vie -chéri, le prends pas mal, hein.

Mercredi 2 juin 2010 à 12:48

Extrait:

"le jour où j'ai plu aux filles"


Ce matin là, le jour s'est levé. Je veux dire : il s'est vraiment levé car auparavant il était assis. Et je vous assure que ça fait une drôle d'impression, un jour qui tient debout.
Ma vie était un enfer que je n'aurai pas souhaité à mon pire ennemi. Je n'avais pas dormi depuis six mois, mon estomac prenait feu malgré des niagaras de Maalox, ma femme était partie avec une vedette du show-biz, je n'avais pas d'enfants ; bref, j'habitais Paris en 1994. Cependant, ce matin-là, au lieu de geindre, moi aussi j'avais juste envie d'être debout. Comme le jour.
Sans rire, il y avait quelque chose dans l'air. Je l'ai senti dès que je suis sorti de chez moi. Une fille m'a souri dans la rue, puis sa copine: au niveau "sourires de filles inconnues dans la rue", je venais de battre ma moyenne hebdomadaire en dix minutes. Je me suis dit qu'il fallait en profiter.
Il n'a pas été très difficile de rattraper les deux filles. Comme toujours dans ces cas-là, il y en avait une jolie et une moche - et ça faisait deux cafés à payer (trois en comptant le mien).


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Je leur ai proposé:
<< On s'assoit à une terrasse?
- Pourquoi faire? m'ont-elles répondu en choeur. Si tu veux faire l'amour avec nous, on est d'accord. Pas besoin de payer deux cafés (trois en comptant le mien). >>
La jolie m'a embrassé sur la bouche en y tournant sa langue. La moche a posé sa main sur mes couilles avec une certaine délicatesse. La jolie a glissé la sienne dans ma chemise pour caresser mon torse glabre. La moche m'a fait bander. La jolie a tiré mes cheveux. La moche a roulé une pelle à la jolie. La moche était plus jolie que la jolie.
Et tout ceci se passait en pleine rue, devant les passants indifférents. Puisque je vous dis que ce matin n'était pas tout à fait normal.
Nous sommes allés sur un banc public, et tandis que je léchais l'oreille de la jolie, la moche s'installait à califourchon sur moi. En l'absence de culotte, elle avait un intérieur confortable. Après quelques secousses, nous jouîmes tous à l'unisson.
Je suppose que nous avons crié très fort car quand j'ai rouvert les yeux, il y avait un attroupement autour de notre banc. Certains badauds avaient même jeté des pièces. Le temps de les ramasser et les deux filles avaient disparu.
J'ai fermé les boutons de mon 501 blanc. Jamais une chose pareille ne m'était arrivée. J'avais vu des suicides, des overdoses, des adultères. J'avais participé à des émissions de télévision. Il m'était parfois arrivé de m'habiller en femme. Mais jamais, au grand jamais, je n'avais joui dans des inconnues sans présentations ni préservatif. Mon existence poursuivait sa course infernale vers le bout du n'importe quoi.
J'ai continué de déambuler sur le boulevard. Les gens sifflotaient, riaient, certains se parlaient presque. La ville était pleine de gentillesse, comme si Dieu avait brusquement doublé le taux d'oxygène de l'atmosphère. Je suis entré dans un bistrot et Aurore m'a fait un signe. Elle portait toujours des bodies moulants qui laissaient nues ses épaules. Elle faisait du 92 de tour de poitrine. Je l'aimais, quoi.
<< Tu ne devineras jamais ce qui vient de m'arriver, lui ai-je lancé. Je viens de me taper deux gonzesses sur un banc. >>
Elle m'a regardé droit dans les yeux.
<< Ecoute, tu n'es pas terrible mais tu as du charme. Cela fait longtemps que tu me tournes autour. Si on allait régler ça au ladies room?
- Quoi? Là? Maintenant? >>
Aurore ne plaisantait pas et je ne vois pas pourquoi j'aurai hésité. Après tout, si quelqu'un avait décrété que je collectionnerai les orgasmes précisément ce jour-là, il n'y avait pas de quoi s'insurger. Je l'ai suivie dans l'escalier en colimaçon, où elle m'inonda de sa luminosité ambrée.
Aux toilettes, il y avait deux types qui pissaient. Quand ils nous ont vus entrer, voici ce qu'ils ont vu : la main d'Aurore dans ma braguette ouverte, mon zizi tout dur, son tee-shirt roulé au-dessus de ses seins, la vie étalée de nos visages brûlants. Cela les a agacés. A tel point qu'ils sont venus nous rejoindre, les sexes sortis. Aurore les a accueillis dans ses mains, son sexe, sa bouche, ses fesses. Tout le monde en a pris pour son grade. L'éjaculation fût copieuse et elle en avala une bonne partie. Personellemment, j'abandonnai des millions de spermatozoïdes en elle, avec lâcheté.


F.B

Vendredi 28 mai 2010 à 16:50

Etant relativement jeune, j’aurai aimé vous partager plus que des bars où les cocktails se suivent et ne se ressemblent pas. Prenez le Milkiwi par exemple.
Des ingrédients qui se cachent dans les magasins, une couleur trop conceptuelle.

- 1/3 de lait demi-écrémé
- 1/3 de jus de kiwi
- 1/3 de jus de fraise

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Un bar où ils exaucent mon rêve milkiwiteux:

Le Blue not’s Café.

Dans un angle de Verneuil s/Seine, centre ville, tenu par deux proprios (qui habitent au dessus) super sympas, le rêve se vend six euros seulement, et tu peux même demander un supplément gigantesque de Chantilly. Bien sûr, ‘faut pas venir quand y’a un bordel monstre organisé par des irlandais qui viennent pécher de la femme fraîche en France...
57-59 grande rue.
Et s’en servir chez “soi” après une longue journée dans Paris, une nouvelle petite robe noire en main, un gommage à la vanille sous la douche fraîche qui m'attend.


C’est l’extase par cette chaleur ...

Jeudi 27 mai 2010 à 21:56

Bhttp://krys.cowblog.fr/images/DSC0148NB.jpgientôt dix-neuf ans.

Un homme dans la vie, folle des plantes vertes, très calme dans la tête mais j’pleure quand je m’énerve, c’est ma façon de me défendre.
J’viens de quitter mon école d’infirmiers (hann, pas bien!), première année, premier stage, j’pleurais trop, je pouvais plus avoir les ongles peints et longs.
Maintenant,  envie d’me lancer dans la diététique et d’vous remettre dans le droit chemin.
Parce qu’ayant travaillé chez Mc Do
, j’ai eu de beaux contre-exemples.
Inscriptions dans les écoles de BTS parisiennes, environ dix lettres à rédiger, à coté je trouve le temps de sentir un peu de London, Burberry en parfumerie.
J’aime les talons, j’fais du 35-bébé36 si vous désirez m’en offrir, accros aux séries, j’ai des ailes dans le dos, j'appartiens à cette catégorie de femmes (filles) qu'on dit "petite", le cheveux presque roux, dérangé, ça m’fait un joyeux bordel décoré.

Un blog parce que j’en avais envie, voir un nombre de visiteurs (=gens intéressés) m’fait monter le rose aux joues sans même sortir mon blush.

Mardi 25 mai 2010 à 6:22

Concept, nom masculin.

Sens 1 (et on ne retiendra que lui):
Représentation mentale abstraite d'un objet, d'une idée conçue par l'esprit (le mien et bientôt le vôtre).
Synonyme: abstraction. Anglais: concept.

Mardi 25 mai 2010 à 0:00

Yvelinoise oblige, j'y passe mes soirées avec le Chéri ("on fait quoi? J'sais pas. On va à Saint-Ger?"), j'prends soin de laisser les talons Minelli dans la penderie parce qu'on sait tous que les pavés sont nos ennemis, je traîne sa main 2 rue Colignon, pour saliver devant MES chaussures. Elles me regardent, j'vous jure !

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Saint-Germain en Laye, c'est -trop- bon pour:
  • y boire une coupe ou dix de Moët au Soubise_
  • faire des koalas* sur les bancs du parc du château_
  • manger des crêpes au chocolat dans ce même parc_
  • fumer des clopes (mais ça, c'est bon partout)_
  • faire des rimes trop nazes sur les marches juste en face de HSBC à demi éméché_
  • envisager d'y emménager en Octobre_

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